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Récit
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Avec la chute très probable de son Premier ministre ce mercredi, le Président perd un fusible. Même s’il feint de ne pas en être affecté, il se retrouve en première ligne, mais plus impopulaire que jamais.
Lorsque l’avion présidentiel, de retour d’une visite en Arabie Saoudite, se posera sur le sol français ce mercredi 4 décembre au soir, le gouvernement Barnier aura-t-il été renversé ? Accompagné de plusieurs ministres vivant probablement leurs dernières heures à leurs postes, Emmanuel Macron, en retrait depuis trois mois, serait de nouveau contraint de monter en première ligne. Mais avant que le couperet tombe, le Président refuse de «croire au vote de la censure», affirmait-il mardi soir, depuis Riyad : «Ma priorité, c’est la stabilité.»
Déjeunant avec des députés Ensemble pour la République (EPR), la semaine dernière, Macron leur recommandait déjà de serrer les rangs autour du Premier ministre en sursis : «Le RN est parti pour censurer, il faut tout faire pour éviter que ça arrive.» Autour de la table, les convives n’ont guère trouvé abattu ce président, que le RN vise explicitement à travers le fusible de Matignon. «Plus c’est tendu, plus il fait preuve d’une décontraction déconcertante», témoigne l’un d’eux. Ne pas donner l’impression d’enterrer Barnier avant l’heure, tout en ne songeant qu’à la suite. «Il ne portera pas le deuil, il ne s’est pas mêlé de la composition du gouvernement, ni du budget. Il n’est pas associé à l’échec. Ball
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