De nouveau au centre du jeu politique, Emmanuel Macron mis sous pression par son propre camp

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Ce mercredi 4 décembre, Emmanuel Macron achève, dans l’oasis d’Al-Ula, une visite d’Etat de trois jours en Arabie saoudite. « Tranquille », « maître de ses mots », selon le président de l’Institut du monde arabe, Jack Lang, qui fait partie de la délégation.

Dans l’avion présidentiel qui le ramène vers Paris, le chef de l’Etat convie à déjeuner ses ministres Jean-Noël Barrot (affaires étrangères), Rachida Dati (culture), Sébastien Lecornu (armées), aux côtés de son ancien ministre Jean-Yves Le Drian (Europe et affaires étrangères) – président de l’Agence française chargée du développement de la région d’Al-Ula –, de l’architecte Jean Nouvel, qui conçoit un complexe touristique au cœur du désert, et de l’ancien ministre de la culture de François Mitterrand.

Autour de la table, la « maestria » avec laquelle le président de la République a géré la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame est longuement évoquée. Ainsi que la « maîtrise » avec laquelle il a préparé les Jeux olympiques de Paris. A aucun moment Emmanuel Macron n’aborde la politique intérieure. « Quand on s’en approchait, il l’évitait avec art », rapporte un membre de la délégation.

La nation est pourtant « au bord du gouffre », comme le rapporte sur X le patron du parti Horizons, Edouard Philippe. Le gouvernement est tombé, mercredi, après avoir engagé sa responsabilité sur le projet de budget de la Sécurité sociale. Une large majorité de 331 députés a voté la motion de censure. Un échec tragique pour Emmanuel Macron, qui n’a cessé de justifier sa dissolution du 9 juin par le souci d’éviter la censure du gouvernement « à l’automne, en plein budget ».

Emmanuel Macron n’a plus le droit à l’erreur

Le premier ministre devrait lui remettre sa démission jeudi matin. Pure formalité. L’ancien commissaire européen de 73 ans a déjà fait ses adieux : aux parlementaires, dans un discours empreint de tristesse et d’amertume ; et à ses ministres, qu’il a réunis à Matignon pour les remercier. « Il fut très digne », souligne le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau. La mission du Savoyard, chef d’un gouvernement sans majorité, à la merci du Rassemblement national (RN), était périlleuse, presque impossible. « Face aux forces du chaos, il était difficile d’incarner les forces de l’espoir », résume le député (Les Républicains, LR) de la Loire Antoine Vermorel-Marques.

Le Monde

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