Après la censure de Barnier, le dernier soupir du NFP ?

Pour sortir du chaos politique, Emmanuel Macron doit considérer un pacte de compromis avec la gauche modérée. Cela impliquera la rupture de fait de l’alliance entre celle-ci et LFI.

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Après la censure du gouvernement de Michel Barnier, le Président fait savoir que le nouveau Premier ministre doit être nommé rapidement. On imagine aussi qu’il souhaite un Premier ministre qui dure. Alors il n’y a pas 36 solutions. C’est le moment de regarder l’Assemblée telle qu’elle est, une Assemblée composée de trois groupes égaux et hermétiques. C’est donc le moment pour Emmanuel Macron d’accepter de tirer les leçons de ses deux incommensurables bourdes.

La première est d’avoir dissous. La seconde, d’avoir nommé à Matignon un personnage, par ailleurs tout à fait digne et respectable, issu d’un parti perdant des élections pour former une coalition minoritaire avec un autre mouvement, celui des macronistes, lui aussi grand perdant des législatives de juillet. C’est donc le moment de nommer une personnalité de gauche. Il se trouve qu’une partie des socialistes propose une solution institutionnelle originale et transitoire, d’ici aux probables législat