Le « doctorat business », la nouvelle filière en or pour se démarquer sur le marché de l’emploi des cadres

Imad Moumin, un cadre de 42 ans, a décidé de reprendre ses études en 2019 pour obtenir un doctorat en administration des affaires (DBA).

Après six ans au poste de directeur administratif et financier chez DB Schenker, il ressentait un ennui intellectuel. Le DBA lui permet de mener un travail de recherche pendant trois ou quatre ans tout en poursuivant son activité professionnelle.

L’objectif de Moumin n’est pas de devenir enseignant, mais d’acquérir de nouveaux outils pour résoudre des problèmes précis dans le monde de l’entreprise. Il se concentre sur l’impact de la gouvernance sur la performance financière des sociétés.

Bien que longtemps éclipsé par le MBA, le DBA suscite un intérêt croissant. Grenoble Ecole de Management (GEM) a reçu plus de 1 200 demandes d’information sur son programme DBA cette année, aboutissant à 67 dossiers de candidature et 26 admissions.

« Tout le monde fait des MBA »

GEM a été la première école française à proposer un DBA dans les années 1990. Plus de 600 diplômés sont sortis de ses programmes DBA en France et aux États-Unis.

Selon Alon Rozen, doyen de l’Ecole des ponts et chaussées, le DBA est devenu une alternative au MBA, qui est désormais très répandu. Il permet aux cadres de se démarquer sur le marché du travail.

Le Monde