«Stars Wars: Skeleton Crew», gosses story

A rebours de toutes les séries de la franchise sorties jusqu’ici, «Skeleton Crew» assume pleinement sa nature de programme à destination des enfants, sorte de version édulcorée des «Goonies» à l’esthétique rétrofuturiste sans saveur particulière.

Une certaine vision du paradis. Une planète-banlieue, où à l’infini s’étend une suburb américaine telle que celles que l’on croisait dans les productions Amblin des années 1980 – celles de Steven Spielberg (E.T., l’extra-terrestre), Joe Dante (Explorers) ou Richard Zemeckis (Retour vers le futur). Avec ses petits pavillons rangés en épis, ses rues larges aux pelouses d’un vert éclatant. Un monde où les adultes s’échinent au travail pour bâtir un avenir meilleur tandis que leurs enfants apprennent vite et ne se rebellent qu’en douceur. Une vision du futur à l’ancienne.

Un groupe de préados, un garçon et deux filles (qui portent la culotte), déboulent dans ce petit univers, comme autant de punks à chien. Elles vont à l’école en mob volante et pétaradante, il arrive en retard à son examen de fin d’année. Rien de bien méchant, jusqu’à ce qu’ils tombent sur les vestiges de ce qu’ils prennent pour un temple jedi, en vérité un vieux vaisseau qu’ils réveillent par accident. Avant de comprendre de quoi il en retourne, les trois gamins, flanqués d’un copain éléphanteau trouillard mais sympa, se retrouvent à l’autre bout de la galaxie, dans un port de pirates. Au ronron confortable d’une vie déjà tracée pour eux succède un univers plein de dangers, où les adultes ont tous des tronches de prédateurs.

Grand syphon capable d’absorber dans son sy