L’expansion du gaz naturel liquéfié, une « bombe climatique » potentielle, alimentée par des investissements financiers

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## Les nouveaux terminaux GNL : une “bombe climatique” ?

Les projets de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) se multiplient depuis le début de la guerre en Ukraine. Selon un rapport de Reclaim Finance, ces projets pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de gaz à effet de serre d’ici à 2030, soit l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon dans le monde.

L’ONG dénonce le soutien des banques et des investisseurs à l’expansion de cette énergie fossile. Les terminaux de GNL, qui ont une durée de vie de plusieurs décennies, enferment les pays dans des trajectoires carbonées et mettent en péril les objectifs climatiques de l’accord de Paris.

## Polluants et superflus

L’extraction du gaz est associée à des fuites de méthane, un gaz à effet de serre 80 fois plus puissant que le CO2 à un horizon de 20 ans. La liquéfaction, le transport et la regazéification du GNL sont également énergivores.

Les entreprises pétrogazières prévoient de construire 156 nouveaux terminaux de GNL d’ici à 2030, dont 63 pour l’exportation et 93 pour l’importation. Ces projets sont principalement concentrés aux États-Unis, au Qatar, au Canada et au Mexique, à destination de l’Europe et de l’Asie.

## Des stratégies de l’industrie du gaz pour sauver cette énergie fossile

L’industrie du gaz fait du lobbying pour défendre sa survie face au réchauffement climatique. Elle met en avant la sécurité énergétique et la transition vers les énergies renouvelables, alors que le gaz naturel est présenté comme l’énergie fossile la moins polluante.

Cependant, les nouveaux terminaux de GNL enferment les pays dans des trajectoires carbonées et entravent le développement des énergies renouvelables. Ces projets sont donc considérés comme une “bombe climatique” qui pourrait mettre en péril les objectifs de l’accord de Paris.

Le Monde

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