Aide publique au développement : l’heure est à l’action, non au renoncement

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Réduire l’aide publique au développement des pays les plus vulnérables, comme le prévoit le budget, serait à la fois un recul politique et un échec moral, déplorent les responsables d’ONG internationales. Surtout quand la guerre fait rage dans le monde.

par Un collectif de responsables d’ONG internationales du Groupe SOS, présentes dans 50 pays

Le projet de loi de finances 2025 prévoit une réduction drastique de l’aide publique au développement (APD). La baisse serait de l’ordre de 30 % par rapport à 2023, jusqu’à 40 % pour les financements des organisations de la société civile. Il s’agit d’une régression inédite, après une hausse remarquable entre 2017 et 2022, et contraire à la loi de programmation en vigueur.

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Ce recul est périlleux à l’heure où les crises se multiplient à l’international, avec 700 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté, les deux tiers des richesses mondiales détenues par le top 1 %, plus de 300 millions de réfugiés climatiques dont le nombre va doubler d’ici à 2050, une crise climatique qui ne connaît pas de frontière et une biodiversité décimée.

Cette régression représente donc un double danger pour la France. D’une part, elle restreint ses capacités à répondre aux causes systémiques des dangers qui la frappent directement ou indirectement, en renonçant à des investissements solidaires et durables. D’autre part, un retrait aussi abrupt fragilise une société civile déjà vulnérable.

L’aide au développement joue un rôle clé dans la lutte contre les inégalités et pour la transition écologique. Elle est indispensable au rayonnement de la France sur la scène internationale et permet aux populations et à la société civile des territoires les plus vulnérables de renforcer leur capacité d’agir et d’apporter des réponses durables et locales. Elle ne doit pas être perçue comme une dépense, mai

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