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Livre
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La fondatrice des éditions Mexico publie une merveille d’ouvrage consacré à la gravure populaire russe, bestiaire extraordinaire et parfois discrètement politique.
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Un chat jaune nous toise sur la couverture, ce même chat qui a regardé l’autrice «pendant sept ans, droit dans les yeux», en couverture d’un livre déniché un jour dans un monastère à Moscou et qu’elle a posé sur sa bibliothèque, fascinée par l’ouvrage bien qu’elle ne parle pas un mot de russe. La gravure, très délicate et rehaussée de couleurs vives, date du XVIIe siècle et comporte un élégant cartouche ornementé qui nous en apprend un peu plus sur l’animal : «Le chat de Kazan, âme d’Astrakhan, raison de Sibérie, vit dans la gloire, mange doux et chie doux.» Un an après la publication aux éditions Mexico d’une impressionnante histoire des «canards» racontée par François Burkhardt à travers l’œuvre du graveur Garson, c’est Laetitia Bianchi elle-même, fondatrice des éditions Mexico, qui signe une merveille d’ouvrage consacré cette fois à la gravure populaire russe.
Reproductions bouleversantes
Réalisés sur bois, cuivre ou pierre et parfois tirés pendant des dizaines d’années pour les plus populaires d’entre eux, les louboks ont ceci de particulier qu’ils étaient mis en couleur à main levée, contrairement aux images d’Epinal ou autres estampes populaires réalisées de façon industrielle, où la couleur était apposée avec des pochoirs ou des bois, garantissant des aplats toujours identiques. C’est cela précisément q
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