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Crise politique
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Reçu ce vendredi 6 décembre par Emmanuel Macron, le patron des socialistes, Olivier Faure, envisage un accord de «non-censure» à l’échelle du front républicain, comme Les Ecologistes et le PCF. Isolés, les insoumis dénoncent une compromission.
Qu’a bien pu vouloir dire Olivier Faure ? Ce vendredi 6 décembre matin, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) a déclenché un petit séisme. Alors que la classe politique et médiatique se réveille fébrile, à l’affût du moindre bougé dans l’attente d’un gouvernement, le député de Seine-et-Marne se dit prêt, sur France Info, «à venir discuter de tous les sujets et voir ce qu’il est possible de faire sur une durée limitée». «Je souhaite qu’il y ait une négociation, explique-t-il. Je vois bien qu’il n’y a pas de majorité absolue et qu’il faut bien, à un moment, venir arracher un certain nombre de décisions, en échange de compromis et de concessions réciproques.»
Immédiatement, la riposte de La France insoumise (LFI), officiellement alliée au PS dans le cadre du Nouveau Front populaire (NFP), se met en place. «Olivier Faure a tué le NFP pour discuter avec Attal et Retailleau», attaque le député LFI Paul Vannier. «Concessions réciproques» : la formule dérange, alors que le PS ne s’est jamais tout à fait débarrassé, aux yeux de la gauche radicale, du stigmate de la compromission. Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Ecologistes, met elle aussi en garde : «Je dis à Olivier Faure : attention.»
«Qu’est-ce qu’il a branlé ? se lamente en riant un cadre du PS. Il s’est raté.» Sollicités de toute part pour décrypter les déclarations de leur chef, les lieutenants de Faure rassurent : il s’agit d’une maladresse, rien de plus, la
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