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Liquidation
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Annoncée cette semaine, la fermeture du zoo marin le 5 janvier met en péril les emplois des 103 salariés à l’année et des 500 saisonniers chaque été. Se pose aussi la question du devenir des animaux et du foncier.
Les publicités de Marineland éclaboussent le voyageur dès son arrivée à l’aéroport de Nice. Il y a les photos d’orques dans les journaux locaux et les sauts des dauphins sur les panneaux de bord de route. C’est la sortie préférée des centres aérés l’été, c’est le cadeau de fin d’année des comités d’entreprise. Marineland est un emblème du paysage économique azuréen. Longtemps, le parc antibois a été «le premier pôle d’attractivité touristique du département, un acteur économique majeur», relève le député LR de la circonscription, Eric Pauget. La structure est le plus grand employeur saisonnier de la région. Mais face à de «graves difficultés économiques» et avant l’interdiction des spectacles de cétacés en 2026, Marineland «est contraint d’envisager de fermer définitivement le zoo marin à compter du 5 janvier 2025», selon une communication faite mercredi 4 décembre. Les bassins vont se vider. Dans le même temps, il faut reclasser les salariés, remercier les prestataires et relocaliser les cétacés. Les négociations ne font que commencer. Le plus grand parc marin d’Europe est une entreprise vieille de 55 ans qui ferme.
«Cela fait tellement longtemps qu’on parle des orques. On a tendance à oublier que, derrière, il y a des salariés
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