« La paix par la force est possible », dit Donald Trump, après avoir rencontré Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron à l’Elysée

« La paix par la force est possible », dit Donald Trump, après avoir rencontré Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron à l’Elysée

Главная страница » « La paix par la force est possible », dit Donald Trump, après avoir rencontré Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron à l’Elysée

L’image est saisissante : Emmanuel Macron, entouré de Donald Trump et Volodymyr Zelensky, les visages graves après une brève poignée de main, dans le salon doré de l’Élysée. Le rendez-vous à trois souhaité par le chef de l’État depuis plusieurs jours a bien eu lieu, samedi 7 décembre.

La rencontre a duré trente-cinq minutes. À leur sortie du palais, les trois dirigeants se sont salués, l’air un brin plus détendu – M. Trump tapotant l’avant-bras de M. Zelensky au moment de lui serrer la main -, avant de se rendre aux cérémonies de réouverture de Notre-Dame de Paris.

Le rendez-vous n’a été agréé qu’à la dernière minute, dans le feu de l’action, pour ainsi dire. Arrivé avec quarante-trois minutes de retard, Donald Trump s’est d’abord entretenu en tête-à-tête avec Emmanuel Macron, avant d’accepter enfin la rencontre à trois que lui proposait l’Élysée depuis quelques jours. Puis tous deux ont accueilli ensemble le chef de l’État ukrainien, venu spécialement plaider sa cause et celle de son pays auprès du président élu américain.

Pendant la campagne électorale américaine, celui-ci s’est targué de trouver une issue à la guerre déclenchée par la Russie en « vingt-quatre heures », tandis que son vice-président, J. D. Vance, entend réduire l’appui militaire américain, pour contraindre Kiev à la négociation avec Moscou.

En dehors du symbole et du coup diplomatique réussi par Emmanuel Macron, rien n’a filtré sur la teneur des entretiens, hormis quelques messages lapidaires. « Une bonne et productive réunion à trois », a commenté Donald Trump sur X : « Nous voulons tous que cette guerre se termine aussi tôt que possible et d’une façon juste », a écrit le président élu, ajoutant « la paix par la force est possible ». « Poursuivons l’action commune pour la paix et la sécurité », a quant à lui tweeté Emmanuel Macron, quelques instants plus tard. Son entourage a qualifié la conversation de « très bonne » et de « substantielle ». « Fier de l’amitié entre les États-Unis et la France », a encore écrit M. Macron, « nous avons tant de défis à relever ensemble ».

La Syrie, le Liban et l’Iran au probable menu des discussions

Pour parler d’une partie de ces « défis », le président élu américain était accompagné à l’Élysée de sa directrice de cabinet, Susie Wiles. Steve Witkoff, son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, était là aussi, ainsi que Massad Boulos, son conseiller pour le Moyen-Orient. Avec Anne-Claire Legendre, conseillère Proche-Orient de Macron, il devait être question de la situation en Syrie, où le régime Al-Assad est menacé par l’avancée des rebelles djihadistes, désormais proches de Damas. Les tensions avec l’Iran, son programme nucléaire progressant, ainsi que le risque d’embrasement de la région devaient également être évoqués, tandis que les combats continuent dans la bande de Gaza et que le cessez-le-feu est fragile au Liban. En revanche, Donald Trump est venu sans son émissaire pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg.

Le Monde

Post navigation

Leave a Comment

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *