Guerre en Ukraine : Trump appelle à un «cessez-le-feu immédiat» et des négociations

Le président américain élu a pris la parole sur la guerre entre Moscou et Kyiv, confirmant les espoirs nés de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky la veille à l’Elysée.

La rencontre à l’Elysée entre le président américain (élu) et le dirigeant ukrainien n’a pas tardé à porter ses fruits. Ce dimanche matin, Donald Trump a appelé à un «cessez-le-feu immédiat» et des négociations pour mettre fin au conflit en Ukraine.

«Il devrait y avoir un cessez-le-feu immédiat et des négociations devraient commencer. Trop de vies ont été perdues en vain, trop de familles ont été détruites, et si ça continue, cela pourrait se transformer en quelque chose de plus gros, et bien pire», a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social en affirmant que l’Ukraine a perdu «de façon ridicule» 400 000 soldats et «bien plus de civils».

Dans son message, Donald Trump qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a également assuré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky «aimerait conclure un accord» pour mettre fin «à la folie». «Je connais bien Vladimir (Poutine). Il est temps d’agir. La Chine peut aider. Le monde attend !», a conclu celui qui participait à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris quelques heures plus tôt.

Revirement diplomatique ?

La victoire de Donald Trump à la présidentielle de novembre a jeté le doute sur l’avenir du soutien des Etats-Unis à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie. Une course contre la montre avait été lancée, alors qu’il ne reste que quelques semaines pour fournir des milliards de dollars d’aide déjà budgétisés avant l’investiture du républicain. Ce dernier s’étant montré très critique au cours des derniers mois sommes débloquées par les Etats-Unis pour soutenir l’Ukraine.

Samedi, le ministère américain de la Défense a annoncé une nouvelle aide militaire à l’Ukraine estimée à 988 millions de dollars.

Le président élu a promis de régler la guerre entre Kiev et Moscou avant même de prêter serment en janvier, sans jamais expliquer comment. Après la rencontre de samedi à l’Elysée, son «plan» semble avoir débuté. Mais les alliés européens de l’Ukraine craignent malgré tout un désengagement des Etats-Unis dans ce conflit, voire des pressions américaines pour un accord au détriment de Kiev.

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