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Voile
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ZEA, DST, ZPB… Derrière ces acronymes se cachent des endroits dans lesquels les marins n’ont pas le droit de naviguer, sous peine d’être pénalisés voire disqualifiés.
Durant ce tour du monde en solitaire, on dénombre une grosse dizaine de passages, près de caps (Finistère, Rocca, St Vincent…), d’îles (Canaries, Scilly, Ouessant, Yeu…) ou de côtes (Mauritanie, Brésil…), où il est interdit de pénétrer car le trafic maritime y est conséquent, parfois régulé par un Dispositif de séparation de trafic (DST), sorte d’autoroute de mer réservée aux chalutiers, petits bateaux de pêche, cargos et autres tankers. Sur la carte marine, électronique ou en papier, ces zones sont hachurées et coloriées en rose. Lorsque les marins du Vendée Globe tracent leur route, ils ploguent les waypoints (ils consignent des sortes de balises virtuelles), afin de ne surtout pas risquer d’y entrer. Telle un arbitre, la direction de course, qui reçoit les positions de chaque bateau toutes les trente minutes – voire cinq en cas d’avaries ou passages de caps – surveille les trajectoires des marins comme le lait sur le feu, et met en garde les éventuels contrevenants avec bienveillance.
But sécuritaire
Depuis le Vendée Globe 2012, il a été instauré dans les mers australes une Zone d’exclusion antarctique (ZEA). Cette «barrière virtuelle» comptant 72 points reliés entre eux et distants de 5 degrés de longitude a pour but d’éviter que les skippeurs qui longent le continent antarctique ne s’en approchent trop, ce qui engendrerait u
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