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Le billet de Thomas Legrand
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Le Président s’est offert un bon coup de pub et de «redorage» de blasons sous les ors de l’édifice tout neuf samedi 7 décembre, alors que son discours était initialement prévu sur le parvis. Faisant bondir certaines âmes laïcardes.
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Emmanuel Macron en grand bedeau de Notre-Dame, en maître de cérémonie, a-t-il écorné le principe de laïcité en prononçant son discours (même sans une once de références religieuses) dans l’enceinte de la cathédrale rénovée ? Oui, mais, pour reprendre la terminologie catholique qui gradue la gravité d’un péché, disons que c’est un écornement «véniel». C’est à la faveur du mauvais temps que le Président s’est finalement rabattu dans Notre-Dame, alors qu’il était prévu que le discours soit prononcé sur le parvis. Mais comme à confesse, quand un péché est véniel, le degré d’intentionnalité du pécheur compte pour établir le degré de la pénitence. Or, si l’accord entre les autorités ecclésiastiques et l’Elysée avaient abouti à ce que le discours du Président soit prononcé hors de la cathédrale, c’était à la demande expresse de l’archevêché. L’intention première d’Emmanuel Macron était bien de remercier tous les acteurs de ce drame (les pompiers) et tous ceux qui ont œuvré à cette «résurrection» qui n’a rien de miraculeuse (l’ensemble des corps de métiers, les artisans, les compagnons…)
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