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Reportage
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Quelque 200 personnes se sont réunies spontanément à Paris ce dimanche 8 décembre pour célébrer la fuite du dictateur. Entre bonheur pour le moment présent et inquiétudes sur les défis à venir.
Il n’avait jamais osé le sortir. Sur la place de la République à Paris, Osama Seif vit son petit moment d’histoire dans la grande : pour la première fois, il déroule un drapeau de l’Armée syrienne libre, acheté en 2013. «J’avais peur qu’on me retire mon passeport syrien et qu’on m’empêche de rentrer si je l’utilisais», explique le vingtenaire, venu faire ses études en France. Mais ce dimanche 8 décembre, les règles ont changé. Bachar al-Assad a fui la Syrie. La fin de près d’un quart de siècle de règne sanglant. Le point final de plus de cinquante ans de dynastie. Et d’une décennie de guerre civile ayant tué 500 000 personnes et amené 13 millions à fuir. Avec un large sourire et des yeux qui pétillent derrière ses lunettes embuées, Osama Seif l’affirme : «C’est la première fois que je suis fier de mon identité.»
Le mouvement a été spontané ce dimanche. A l’annonce de la chute du dictateur, quelque 200 personnes se sont dirigées instinctivement vers la célèbre place parisienne. Le pas pressé par la joie, le m
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