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Cérémonie
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La réouverture en grande pompe de la cathédrale, les 7 et 8 décembre, a été l’occasion d’un moment d’unité dans une période troublée, mais a toutefois un peu froissé les tenants d’une stricte laïcité.
L’air renfrogné de Donald Trump n’a pas réussi à gâcher la fête, dont on aurait bien voulu qu’elle dure plus longtemps. Evénement planétaire – le président élu des Etats-Unis en le phagocytant samedi soir, ne s’y est pas trompé –, la réouverture de Notre-Dame de Paris, devenu monument de la culture globale, est arrivée à point nommé. Dans son mot d’accueil, dimanche matin, lors de la première messe célébrée dans la cathédrale, Laurent Ulrich, l’archevêque de Paris, a marqué son attention à ceux «qui dans le monde» affrontent «les rigueurs des guerres, les violences des terrorismes, les trafics honteux». «Je prie aussi, a-t-il ajouté, pour notre pays qui scrute son avenir avec inquiétude.» A ce moment-là, la caméra – la cérémonie religieuse étant retransmise en mondovision –, s’est discrètement arrêtée quelques secondes sur le couple présidentiel, Brigitte et Emmanuel Macron, assis au premier rang en haut de la nef. La planète va mal et la France aussi. Pendant trente-six heures, la réouverture de Notre-Dame a généreusement et gratuitement insufflé une bouffée d’air et de la beauté. Au-delà d’être un lieu de culte, la cathédrale fabrique visiblemen
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