En cette période de fêtes de fin d’année, certains Français cherchent à réduire leurs impôts en investissant dans des placements éligibles à des réductions fiscales. Plusieurs options s’offrent à eux : PER (Plan d’épargne-retraite), FIP (Fonds d’investissement de proximité), FCPI (Fonds communs de placement dans l’innovation), investissements forestiers, placements locatifs ou Sofica (Sociétés de financement de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel).
Cependant, l’arrivée d’un nouveau gouvernement pourrait remettre en question certaines de ces niches fiscales. En effet, les finances publiques sont préoccupantes et certains dispositifs ne sont pas toujours justifiés économiquement.
- Une mission parlementaire s’est penchée sur le PER, le jugeant peu adapté aux ménages modestes et soulignant des échappatoires fiscales profitant aux gros contribuables.
- La Cour des comptes estime que le PER génère un coût élevé pour l’État (1,8 milliard d’euros par an) et que seulement 13 % des actifs occupés détiennent un PER.
Les particuliers investissant dans l’immobilier sont également inquiets. Jusqu’à présent, peu de niches ont été remises en question, mais la situation financière du pays pourrait changer la donne.
Pour les épargnants, il est important de trouver le produit le mieux adapté à leur situation fiscale, mais ce critère ne doit pas être déterminant. Il faut également considérer la qualité du produit, le rendement attendu, le risque encouru et les frais, qui peuvent réduire significativement la performance.
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